Publié dans Politique

Autoroute Tana-Toamasina - Les OSC veulent suspendre un développement en marche !

Publié le jeudi, 06 mars 2025

Le projet est « sûr et solide ». Suite à une déclaration de plusieurs Organisations de la société civile (OSC) de suspendre le projet de l’autoroute Tana-Toamasina, la porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et de la Culture, Volamiranty Donna Mara a qualifié cette attitude comme une « déception ». Ces critiques minimisent l’importance de ce projet et ses impacts effectifs sur la population de la Région, mais également sur l’ensemble de l’économie du pays. Leur crainte n’est pas fondée quant à une dégradation de l’environnement, étant donné que toutes les études et les consultations au préalable ont été suivies à la lettre. 

D’autant plus qu’un projet de telle envergure ne s’est pas fait à la va-vite et que l’obtention du permis environnemental n’a été obtenue qu’après une longue période. Selon le communiqué « le Gouvernement a réaffirmé que tous les avis et les propositions ont été pris en compte au cours du processus. La section de 80 km jusqu’à Anjozorobe a été décidée après des consultations publiques visant à protéger les écosystèmes locaux, le patrimoine naturel et les rizières ». 

Le Gouvernement souligne que l'importance de ce projet va bien au-delà des craintes exprimées par les OSC. L'autoroute, une fois achevée, s'étendra sur 260 kilomètres, réduisant significativement le temps de trajet entre la Capitale et le principal port du pays, situé à Toamasina. Cette amélioration des infrastructures est essentielle pour stimuler l'économie nationale, faciliter le transport de marchandises et générer des économies sur les coûts de carburant pour les transporteurs.

Justes indemnisations

Les personnes affectées par le projet, en particulier les propriétaires de rizières touchées par le tracé de l'autoroute, reçoivent des indemnisations justes. Un plan de réhabilitation en deux phases a été mis en place, visant à compenser à la fois les rizières légèrement affectées et celles gravement impactées, en réponse aux demandes des communautés locales. De plus, la société SAMCRETE prépare une étude pour offrir des compensations en nature aux personnes touchées par l'ensablement. Le Gouvernement réaffirme son engagement à respecter les communautés et leur environnement. Il est convaincu que ce projet d'envergure est essentiel pour le développement économique du pays et pour l'amélioration des conditions de vie de la population. En dépit des réticences exprimées par certaines OSC, la volonté de progrès et de modernisation des infrastructures prévaut, car le développement à reculons n'est pas dans la démarche du Gouvernement malgache.

Nikki Razaf

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff